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Les auditeurs énergétiques ont-ils le droit à l'erreur ?

Photo du rédacteur: BimeoBimeo

Dans le domaine de la performance énergétique des bâtiments, le diagnostic de performance énergétique (DPE) joue un rôle crucial.


Une étude comparative récente menée sur une maison typique des années 1970 dans le département 35 a révélé un fait surprenant : de légères variations dans les mesures n'ont qu'un impact minime sur l'étiquette DPE finale.


Contexte de l'étude


L'étude a porté sur une maison construite dans les années 1970, comportant deux niveaux chauffés, un sous-sol non chauffé et des combles partiellement chauffés.


Image non contractuelle pour illustration
Image non contractuelle pour illustration

Les caractéristiques principales incluent :


  • Menuiseries récentes en PVC double vitrage 4/20/4

  • Isolation partielle (pignons sous ardoise)

  • Murs de façade en parpaing non isolés

  • Véranda chauffée

  • Ventilation haute et basse

  • Chauffage et ECS par chaudière fioul basse température (2000)

  • Radiateurs en acier avec robinets thermostatiques


Méthodologie et résultats


L'étude a utilisé la méthode de calcul 3CL, la méthode officielle du DPE.


Deux scénarios ont été comparés :


  • Scénario initial : Surface habitable de 92,28 m²

  • Scénario avec variation : Surface habitable de 97,97 m² (augmentée de 5%)



Résultats avant travaux


  • Scénario initial : 371 kWhep/m²/an

  • Scénario avec variation : 372 kWhep/m²/an


Écart : seulement 1 kWhep/m²/an



Résultats après travaux d'amélioration


Après un scénario de travaux équivalent (isolation des murs, planchers, plafonds, installation d'une VMC) :


  • Scénario initial : 217 kWhep/m²/an

  • Scénario avec variation : 218 kWhep/m²/an


Écart : toujours 1 kWhep/m²/an



Conclusion et l'implications pour les professionnels


Cette étude démontre la robustesse de la méthode 3CL utilisée pour le DPE. Un écart de 5% sur la surface habitable n'affecte pas significativement l'étiquette énergétique finale, offrant ainsi une marge de sécurité appréciable aux professionnels.


Les résultats valident l'utilisation d'outils de captation 3D, tels que ceux proposés par bimeo, pour les diagnostics énergétiques. Ces outils, avec une précision de +/- 1 cm, permettent un travail rapide et efficace sans compromettre la qualité des évaluations.


L'étude souligne l'importance de se concentrer sur les aspects fondamentaux de la performance énergétique des bâtiments plutôt que sur des variations minimes de mesures.


Elle rassure les professionnels du DPE et de l'audit énergétique en confirmant qu'ils peuvent travailler sereinement avec ces outils numériques, optimisant ainsi leur temps tout en maintenant la fiabilité de leurs résultats.


En conclusion, cette analyse comparative renforce la confiance dans la méthode 3CL et les technologies modernes de collecte de données, permettant aux auditeurs d'allier efficacité et précision dans leurs évaluations énergétiques.




 

Étude réalisée avec les outils de collecte bimeo et le logiciel BatiAudit


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